vendredi 22 octobre 2010

Tout savoir sur l’assurance de prêt


L’assurance de prêt constitue une garantie pour une banque ou un établissement de crédit : la somme qu’il prête sera remboursée quoiqu’il arrive. On comprend mieux pourquoi l’assurance de prêt est obligatoire lorsque la somme octroyée est élevée (assurance de prêt pour un crédit immobilier).

Cependant, il faut aussi comprendre que l’assurance de prêt protège le souscripteur ainsi que ses proches. En effet, vous serez entièrement couvert en cas de chômage ou d’accident de la vie et vos héritiers n’auront pas à rembourser votre crédit en cas de décès. Pensez à choisir un taux de couverture à 100 %.

L’assurance de prêt : les différentes garanties

Les principales garanties de l’assurance prêt sont :

-la garantie en cas de décès/perte totale et irréversible d’autonomie (PTIA). Cette clause prévoit le remboursement du capital restant dû lorsque l’un des faits indiqués se produit

-la garantie en cas d’arrêt de travail ou d’invalidité permanente totale assure le remboursement des mensualités qui restent à payer. Cette garantie est souvent accompagnée d’une franchise de 90 jours. Il y a un point essentiel à vérifier dans la définition du terme « arrêt de trava>il » pour ne pas être pris au piège. Préférez la définition « ne peut plus exercer sa profession » à « ne peut plus exercer toute profession ».

Sinon, assurez-vous que le mode de pris en charge vous convient et demandez si vous serez exonéré des cotisations en cas d’arrêt de travail. Souvenez-vous aussi que la garantie chômage est souvent optionnelle : cependant, certains établissements de crédit exigent qu’elle figure dans l’assurance de prêt de leurs clients.

Assurance de prêt : les exclusions

Un contrat d’assurance de prêt normalement constitué devrait comprendre une liste des exclusions dans les conditions générales. La plupart du temps, comme cette partie est assez longue, les assurés ne prennent pas la peine de le lire. Pourtant, il est indispensable de le lire attentivement afin d’éviter les déceptions. Il faut bien déterminer les limites des garanties proposées. Par exemple, il y a des contrats qui ne considèrent pas l’arrêt de travail pour un mal de dos ou une dépression nerveuse.

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