mercredi 30 novembre 2011

Maïs transgénique : aux dernières nouvelles

En début de semaine, le conseil d’Etat a suspendu les arrêtés de 2007 et de 2008 visant à interdire la culture du maïs transgénique sur le territoire français. Ce mardi, le gouvernement a annoncé qu’il maintient et maintiendra son opposition à ce type de culture en France.

Etudier de nouvelles pistes

Lors d’une table ronde organisée à Gimont (Gers), le président Nicolas Sarkozy a annoncé que les ministres de l’Ecologie et de l’Agriculture, Nathalie Kosciusko-Morizet et Bruno Le Maire, exploraient « toutes les pistes permettant la mise en place d’une interdiction pratique de la culture du Monsanto 810 », cela à l’aide d’une nouvelle clause de sauvegarde fondée sur des éléments scientifiques.

Du côté des agriculteurs

Du côté des agriculteurs, ces derniers sont très prudents d’après Christophe Terrain, président de l’Association générale des producteurs de maïs (AGMP). En effet, ils ne mettront pas en culture quelque chose qu’ils ne sont pas sûrs de pouvoir commercialiser, a-t-il dit. Celui-ci a conclu que face à « un gouvernement en place qui annonce qu’il va mettre toute son énergie contre ces démarches (…) c’est râpé pour les agriculteurs le printemps prochain ».

Le transgénique est déjà dans nos assiettes

Malheureusement, si les cultures sont interdites, la commercialisation d’aliments OGM provenant de l’étranger est pourtant autorisée, avec une obligation d’étiquetage. Outre cela, les animaux d’élevage sont également nourris avec des OGM. En d’autres termes, les Français en consomment donc déjà. A noter que le maïs OGM est un produit légal dans plusieurs pays européens.

lundi 28 novembre 2011

Troubles psychiatriques : un SDF sur trois en souffre

Outre la difficulté que représente déjà le fait d’être à la rue, les SDF sont aussi concernés par une mauvaise santé mentale, et les troubles psychiatriques sévères sont surreprésentés dans la rue.

Quelques chiffres

Une enquête Samenta de 2009 a montré qu’un tiers des sans-abri franciliens souffrent de troubles psychotiques (13% de la population sondée, avec 8,4% de schizophrénie), de troubles de l’humeur et de troubles dépressifs sévères (6,5% des sondés) et de troubles anxieux (12,2% des sondés).

L'injection retard : l'une des solutions

En effet, le traitement à effet retard, appelé injection retard, est prescrit par les psychiatres contre les psychoses (schizophrénie, troubles bipolaires, états limites, etc.). Celui-ci évite d’avoir à prendre des médicaments tous les jours, car la piqûre libère lentement le principe actif dans l’organisme du malade, qui est ainsi appelé à revenir toutes les deux à quatre semaines pour un renouvellement.

Assez mal vécu par les patients

Selon un patient, les jours suivants l’injection, le malade est tassé pendant deux ou trois jours. Ce qui peut être dangereux, car l’injection rend ainsi vulnérable et les malades peuvent être la cible de violence ou de vol. Le risque est d’autant plus grand pour les femmes. Toujours selon une SDF, une femme à la rue est bien plus en danger qu’un homme.

jeudi 24 novembre 2011

La situation des usagers de la santé en 2008

Une enquête réalisée par l’Institut de recherche et de documentation en économie de la santé (Irdes) vient d’être publiée ce mardi 22 novembre. Les chiffres retracent la situation, déjà assez précaire, des usagers de la santé en 2008.

Plus de 15% des Français ont renoncé aux soins

Selon les chiffres rapportés par cette enquête, il y aurait eu quelques 15,4% de Français âgés de plus de 18 ans qui auraient déclaré avoir renoncé à des soins de santé, faute de moyen en 2008. L’étude a également mis en évidence qu’il existe une association entre renoncement aux soins et âges des usagers du système de santé. En effet, le renoncement progresserait régulièrement de 18 à 40 ans, se stabilise entre 40 et 50 ans, et recule pour les seniors.

L'importance d'une complémentaire santé

L’étude a clairement montré que les Français ne disposant pas de complémentaire santé ont deux fois plus renoncé aux soins que les autres usagers en 2008, surtout au niveau des soins moins couverts par l’Assurance maladie. D’après les auteurs de l’étude, « l’absence de couverture complémentaire est un facteur important du renoncement aux soins ».

Une situation qui s'empire

Ces chiffres montrent ainsi que la situation des usagers de la santé en 2008 était déjà assez difficile. Mais en trois ans, les diverses mesures de part et d’autre (déremboursement de médicaments, baisse de prise en charge, des mutuelles sans cesse ponctionnées, augmentation de cotisation, etc.) se sont multipliées. Ce qui n’a fait qu’empirer les choses : selon une enquête d’opinion révélée par le titre de presse économique, les Echos, 29% des Français sondés indiquent avoir renoncé à des soins médicaux pour des raisons financières en 2010, et un Français sur deux estime que l’égalité d’accès aux soins médicaux n’est pas assuré.

mardi 22 novembre 2011

BPA et oxyde d'éthylène

En rappel, le Ministère de la Santé a été informé sur le problème des tétines, téterelles et biberons stérilisés avec de l’oxyde d’éthylène, la semaine dernière. Une enquête a été ouverte concernant cette affaire. Actuellement, une autre question anime le débat de santé publique, celle du bisphénol A ou BPA.

L'oxyde d'éthylène

Tout d’abord, revenons un peu sur l’oxyde d’éthylène, ce gaz utilisé dans les établissements de santé pour stériliser du matériel thermosensible ne supportant pas la stérilisation à la vapeur. Ce gaz aurait été également utilisé par certaines maternités françaises pour stériliser des biberons, tétines et téterelles. Pourtant, l’oxyde d’éthylène ne peut être utilisé pour des matériaux au contact des denrées alimentaires, tout simplement parce qu’il est classé comme cancérogène pour l’homme. Actuellement, le Ministre de la Santé a déjà alerté sur l’importance de retirer au plus vite ces biberons, tétines et téterelles.

Le BPA

Le BPA ou bisphénol A est présent dans le polycarbonate, un certain type de matière plastique, également utilisé dans la fabrication de biberons et autres articles de vaisselle. Il se trouve que le BPA est aussi cancérogène, et peut migrer dans les aliments sous l’effet de la chaleur. Ainsi, il est fortement déconseillé aux femmes enceintes ou allaitantes, les nourrissons et les enfants, de s’exposer au BPA. Aussi, pour les parents, veillez à ne pas utiliser de vaisselle en polycarbonate, et préférez chauffer tous les aliments dans une casserole.

Les jeunes parents inquiets

Bien entendu, tout cela soulève une certaine inquiétude au niveau des jeunes parents. C’est justement pour cela que le Ministère de la Santé vient d’éditer un « questions/réponses » pratique, et met à la disposition du grand public une brochure d’information concernant le BPA. En ce qui concerne l’oxyde d’éthylène, le ministre de la santé a tenu à rassurer que les conclusions de l’enquête devraient être rendues avant la fin de l’année. Il a également tenu à souligner que, « en l’état des connaissances actuelles disponibles, il ne semble pas que l’utilisation de la stérilisation par oxyde d’éthylène puisse engendrer des conséquences sanitaires avérées, compte tenu des durées et des doses d’exposition ».

jeudi 17 novembre 2011

Comment soigner une angine de manière naturelle ?

L’angine est un mal de gorge qui touche souvent la population, surtout en période de froid et de pluie glaciale. Maux de têtes, frissons, gorge douloureuse, l’angine peut même vous clouer au lit. Alors, à moins que quelque chose de grave soit à surveiller, il est tout à fait possible de soigner une angine de manière naturelle. Quelques astuces :

Un traitement à base de lait et de miel

Celui-ci permet à la fois de prévenir une angine, mais aussi de la soigner. Alors, la recette est la suivante : faire bouillir une grande tasse de lait demi-écrémé, ajoutez-y deux grandes cuillerées de miel, et mélangez bien avant de boire lentement. A noter que le lait doit être aussi chaud que possible, mais il ne s’agit pas non plus de se brûler, ce qui serait encore bien pire. Certes, boire du lait aussi chaud que possible sera douloureux, surtout que même la simple déglutition est pénible et douloureuse. Cela étant dit, c’est un mal nécessaire qui soignera l’angine.

Un bon massage de la gorge

En complément à cela, un bon massage de la gorge est aussi important, pour accélérer la guérison. Pour cela, faites chauffer dix centilitres d’huile d’olive (sans faire bouillir), ajoutez-y 5 à 7 gouttes d’huile essentielle de romarin et 3 gouttes d’huile essentielle de sarriette, et mélangez bien le tout. A utiliser pour masser toute la surface de la gorge. La technique est de ne pas appuyer trop fort, mais suffisamment pour que la préparation pénètre bien. Ensuite, une fois cela fait, veuillez à bien envelopper votre gorge pour la tenir bien au chaud, par exemple à l’aide d’une écharpe.

Une petite tisane

Pour compléter votre traitement, une tisane est aussi nécessaire. Pour la préparer, faites bouillir 30 cl d’eau minérale, ajoutez-y trois pincées de thym, trois gousses d’ail épluchées, quatre pincées de feuilles de buis séchées, et quatre grains de poivre noir. Laissez infuser pendant au moins quatre bonnes heures, et buvez la préparation en petites gorgées tout au long de la journée, en espaçant de quelques heures. En général, ces petits traitements sont à suivre pendant trois à cinq jours, qu’il s’agisse d’une angine blanche ou rouge.
Mais avant tout cela, il est toujours important de consulter un médecin, notamment pour vérifier si rien de plus grave n’est à surveiller.

lundi 14 novembre 2011

Les Français conservent une bonne image de leur mutuelle

A cause des incessants déremboursements de prestations médicales et médicamenteuses, les mutuelles sont contraintes de réétudier leurs tarifs à la hausse afin de pouvoir continuer à affronter cette situation, et afin de fournir les meilleures prestations possibles à leurs adhérents. Face à cela, que pensent ces derniers de leur mutuelle ?

Quelques chiffres rapportés par le baromètre santé

Le Baromètre Santé La Banque Postale – La Mutuelle Générale – La Tribune, réalisé par TNS Sofres, rapporte que 84% des Français considèrent le rapport qualité/prix des mutuelles comme satisfaisant. Un pourcentage qui affiche pourtant une baisse de 2% par rapport aux résultats de l’année 2007. En outre, 77% des Français déclarent que les mutuelles sont indispensables. Un pourcentage qui accuse également une baisse de 6% en une année. En général, la qualité des remboursements proposés par les mutuelles reste donc tout à fait satisfaisante d’après la majorité des personnes interrogées, et les chiffres montrent aussi une certaine stabilité depuis la création de ce baromètre il y a cinq ans.

Quelques incohérences

En effet, il existe toutefois certaines incohérences au niveau des réponses obtenues. Par exemple, 96% des Français interrogés pensent par exemple que les soins les mieux remboursés par les mutuelles correspondent aux consultations auprès des médecins généralistes. Pourtant, dans ce cas, c’est plutôt la Sécu qui en prend en charge la plus grande partie. Et là où les mutuelles remboursent beaucoup plus, comme au niveau des postes optique et dentaire, les taux de satisfaction respectifs n’atteignent pourtant que 56% et 59%.

Bien s'informer pour faire les bons choix

Tout cela illustre ainsi que les Français sont assez mal informés au niveau de la prise en charge de leurs dépenses de santé, car ils ne savent donc plus qui paie quoi. Parmi les raisons que l’on pourrait avancer, l’on pourrait par exemple parler du dispositif du tiers payant qui permet aux adhérents de ne pas avancer les montants que la Sécu et les mutuelles prennent en charge. L’on pourrait aussi parler de ce certain manque de clarté au niveau de la grille de remboursement affichée par les mutuelles. Pour tout cela, il reste important de bien s’informer, surtout lorsqu’il s’agit de rechercher une bonne couverture complémentaire santé.

lundi 7 novembre 2011

Trouvez une mutuelle plus appropriée

Aujourd’hui, près de 95% de la population française est adhérente à une mutuelle santé ou à une complémentaire santé. Mais beaucoup ont souvent cette impression de cotiser pour quasiment rien. C’est pour éviter une telle déconvenue qu’il est important de savoir bien choisir sa complémentaire santé. Alors, comment faire ?

Une bonne définition de vos besoins en santé

En effet, il est important de savoir que vous avez actuellement la possibilité de choisir de ne souscrire que les garanties santé les plus appropriées en fonction de vos besoins en santé. Aussi, posez-vous toutes les questions nécessaires afin de bien définir vos besoins en santé (êtes-vous en bonne santé, sur quels postes santé se concentrent vos besoins en santé, consultez-vous souvent, quelle est votre consommation en médicaments, etc.). Tout cela vous permettra par la suite de mieux rechercher la mutuelle proposant les garanties santé les plus appropriées, en fonction de vos besoins en santé.

Ne cotisez que pour les garanties santé essentielles

Aujourd’hui, vous avez la possibilité de ne souscrire que les garanties santé essentielles. D’ailleurs, à quoi bon cotiser pour des garanties santé superflues, voire même inutiles. En ce faisant, vous limiterez votre cotisation tout en bénéficiant de bons remboursements sur vos dépenses de santé. A titre d’exemple, vos besoins en santé se concentrent plutôt au niveau du poste optique, car vous êtes en bonne santé mais vous avez quelques problèmes de vue. Dans un tel cas, le mieux sera toujours de se tourner vers une mutuelle pour les yeux ou une mutuelle optique, qui rembourse nettement mieux qu’une mutuelle classique ou traditionnelle.

Comment retrouver la bonne mutuelle ?

Les mutuelles se comptent actuellement par milliers sur le marché de l’assurance complémentaire santé. Aussi, il sera plutôt difficile de retrouver la bonne mutuelle parmi toutes les offres du marché. Pour cela, nous vous conseillons d’utiliser un comparateur mutuelle, car celui-ci a déjà trié les mutuelles du marché et a rassemblé les meilleures offres sur son site. De cette manière, vous pouvez déjà être sûr de retrouver une bonne mutuelle, en utilisant un comparateur mutuelle. Ensuite, à vous de l’utiliser convenablement, en comparant les offres proposées de long en large, afin de retrouver la mutuelle correspondant réellement à vos besoins en santé et à votre budget.
Recherchez-vous un bon comparateur mutuelle ? Visitez un annuaire assurances.

mercredi 2 novembre 2011

Demandez un devis assurance santé

Pour bien choisir sa complémentaire santé, il faut avant tout prospecter les assureurs du marché, afin de retrouver la complémentaire santé au meilleur rapport qualité/prix. Dans le jargon de l’assurance et mutuelle, cela s’appelle faire un comparatif mutuelle, la meilleure procédure permettant de retrouver une mutuelle idéale.

Où demander des devis mutuelle ?

Pour accéder aux divers éléments de comparaison nécessaires afin de bien faire un comparatif mutuelle, il vous faudra demander des devis assurance santé. A savoir que cet outil est proposé par de nombreux professionnels en assurance et mutuelle, à commencer par les sites de mutuelles. Cela étant dit, en demandant un devis mutuelle auprès d’un site de mutuelle, vous ne retrouverez que les détails des offres de la même mutuelle. En effet, celle-ci ne vous orientera jamais vers la concurrence.

Comment profiter de la concurrence ?

En demandant des devis mutuelle auprès d’un site de mutuelle, vous ne pourrez donc pas encore profiter de la concurrence, à moins de renouveler l’opération auprès de nombreux sites de mutuelles, afin de comparer les offres de la concurrence. Pour faire plus vite, nous vous conseillerons plutôt l’utilisation d’un comparateur mutuelle, un professionnel auprès duquel vous aurez la possibilité de comparer simultanément de nombreuses offres de mutuelles différentes à la fois. Alors, n’hésitez pas à demander un devis mutuelle auprès d’un comparateur mutuelle, pour mieux profiter de la concurrence entre les offres du marché.

De nombreux comparateurs de mutuelles en ligne

En effet, les comparateurs de mutuelles sont également assez nombreux en ligne, que l’on ne sait plus vers lequel se tourner, ni lequel est le meilleur. Alors, si vous voulez réellement profiter de la concurrence entre les offres, le mieux sera de privilégier un comparateur mutuelle pouvant mettre à votre disposition un large panel d’offres à comparer, ce qui multipliera vos chances de retrouver le meilleur rapport qualité/prix du marché. Il peut aussi être intéressant d’utiliser un comparateur mutuelle proposant des mutuelles de qualité, car seuls les grands assureurs peuvent encore aujourd’hui se permettre de proposer la qualité à moindre prix.