Outre la difficulté que représente déjà le fait d’être à la rue, les SDF sont aussi concernés par une mauvaise santé mentale, et les troubles psychiatriques sévères sont surreprésentés dans la rue.
Quelques chiffres
Une enquête Samenta de 2009 a montré qu’un tiers des sans-abri franciliens souffrent de troubles psychotiques (13% de la population sondée, avec 8,4% de schizophrénie), de troubles de l’humeur et de troubles dépressifs sévères (6,5% des sondés) et de troubles anxieux (12,2% des sondés).
L'injection retard : l'une des solutions
En effet, le traitement à effet retard, appelé injection retard, est prescrit par les psychiatres contre les psychoses (schizophrénie, troubles bipolaires, états limites, etc.). Celui-ci évite d’avoir à prendre des médicaments tous les jours, car la piqûre libère lentement le principe actif dans l’organisme du malade, qui est ainsi appelé à revenir toutes les deux à quatre semaines pour un renouvellement.
Assez mal vécu par les patients
Selon un patient, les jours suivants l’injection, le malade est tassé pendant deux ou trois jours. Ce qui peut être dangereux, car l’injection rend ainsi vulnérable et les malades peuvent être la cible de violence ou de vol. Le risque est d’autant plus grand pour les femmes. Toujours selon une SDF, une femme à la rue est bien plus en danger qu’un homme.
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